écologie et reyclage
SOPAGNE
Médiation complète
La question de la prise en compte dans la conception en design, de l’impact écologique, comme de l’impact social n’est pas nouvelle. Elle constitue l’enjeu majeur de notre temps. Victor Papanek était dès les années 60 un pionnier en matière d’éco-design.
« Le design, s’il veut assumer ses responsabilités écologiques et sociales, doit être révolutionnaire et radical. Il doit revendiquer pour lui le principe du moindre effort de la nature, faire le plus avec le moins. »
Il plaidait pour que la conception soit accompagnée d’une considération de l’impact écologique qu’elle engendre. Ainsi, il a introduit des notions aujourd’hui majeures, celles du cycle de vie et du recyclage. Cet appel aux consciences a pris de nombreuses formes à l’instar de son livre « Design for the real world » (1971) ou de son émission télévisée Design Dimensions qui cherchait à éduquer sur les dangers de mauvais design. Ces avertissements préfigurent de 50 ans notre époque, et pourtant alertent sur la dimension limitée de nos ressources. Il proposait déjà des alternatives, notamment en faisant la promotion de ce qu’on appelle aujourd’hui le biomimétisme et en pointant du doigt l’impact de l’obsolescence programmée et l’American Way of Life.
« Il est des professions plus nocives que le design, mais elles sont rares. Aujourd’hui, le design industriel a rendu possible la production industrielle de l’assassinat. » (Papanek 1971)
« Les designers sont devenus une espèce dangereuse » (Papanek 1984)
On retrouve quelques années plus tard chez Ezio Manzini, cette même volonté de transformer les pratiques. Avançant l’absurdité d’une consommation « sans limite » dans un monde par essence limité. (Et sur ces mots nous ne saurions que vous recommander de suivre les conférences de Jean-Marc Jancovici.) Ceci impliquant bien sûr une profonde transformation du système dans lequel nous évoluons, et ce de la conception à la consommation.
En 1976, Dieter Rams évoquait déjà son inquiétude face à ce futur : «J'imagine que notre situation actuelle fera frémir les générations futures devant notre manque de discernement sur notre manière de remplir nos maisons, nos villes et nos paysages d'un chaos d'ordures non réglementées.» Aussi, il enseignait et mettait en avant ses 10 commandements pour un bon design, ce dernier doit selon lui être :
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innovant
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utile
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esthétique
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compréhensible
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discret
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honnête
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approfondi
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durable
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éco-responsable
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synthétique.
Parmi les possibilités envisagées, celle du design circulaire, qui s’inscrit aussi bien dans la conception de produits que dans du service en imaginant l'éco-conception des business modèles de nos entreprises et en travaillant de concert avec celles-ci pour leur permettre de s’inscrire dans un avenir plus durable.
Quand il est question d’économie et de design circulaire, un livre fait office de manifeste ; Cradle to cradle de Michael Braungart et William McDonough, publié en 2002 aux États-Unis. L’ouvrage suggère une « empreinte écologique positive », à travers une démarche d’éco-conception. L’objectif affiché étant de penser le produit dès l’origine afin qu’il puisse avoir plusieurs vies. Ainsi, le livre défend une position ne mettant pas en confrontation croissance économique et écologie.
Pour cela, l’imitation de la nature joue un rôle majeur, chaque production doit trouver une forme de résilience, soit en retournant à l’industrie en tant que matière première, soit en assurant une dégradation non-toxique pour l’environnement.
Il existe bien sûr d’autres propositions qui peuvent être soulevées, notamment celle de Reanim du studio 5.5, qui permet de réhabiliter des objets en systématisant l’intervention à travers une série d’accessoires pensés pour répondre aux faiblesses courantes de la production. Certains projets restent dans la dimension plus connue du recyclage, tout en y apportant des modifications significatives, en résulte de nouvelles matières, des apports techniques importants, ou tout simplement une dimension plastique nouvelle. Cela nous renvoie directement au projet de gaëlle gabillet & stéphane villard Objet Trou Noir, Matière Dernière.
Limiter l’impact des déchets qui sont directement récupérés dans des milieux naturels représente également un enjeu fondamental, c’est le fondement de la démarche initiée par la Sea Chair du Studio Swine qui revêt en plus une dimension narrative favorisant les prises de conscience.
Certains projets repensent même complètement le rôle du designer à l’instar de Gavin Munro qui cultive des meubles, oui cette phrase est au sens propre.
Il y a aussi de nombreuses propositions en design de matières, l’objectif étant évidemment de trouver des alternatives au pétrole, mais aussi à d’autres matériaux qui ne peuvent répondre à une demande croissante, à l’instar des métaux, du verre ou du béton. Pour ne citer qu’un projet,
La collection "Botanica" du Studio Formafantasma propose une uchronie, « et si l'ère basée sur le pétrole, dans laquelle nous vivons, n'avait jamais eu lieu ? ». Aussi, les designers ont étudié la période pré-bakélite, découvrant textures inattendues et possibilités techniques offertes par les polymères naturels.
En soit le design ne manque pas de suggestion, l’objectif étant de parvenir à globaliser cette approche, il a aussi un rôle de sensibilisation qui ne doit, selon nous, pas être négligé. Le monde muséal, celui des galeries et autres lieux culturels à évidemment son rôle à jouer. L’exposition Frugal de l’Association pour un design soutenable, fondé par Hélène Aguilar fait figure d’exemple. Bien sûr, les créateurs et institutions culturelles ne pourront être les seuls acteurs de ce changement, qui adviendra soit de manière contrainte, dans le meilleur des cas, soit de manière subie dans le cas où cette transformation de la consommation ne serait pas engagée sur le court terme.
Présentation complète du projet
Diane avoulu durant cette biennale, ayant pour thème « bifurcations »,vous faire découvrir des objets de décoration recyclés avec des feuilles ou des tronc issues du bananier. Il est habituellement utilisé comme engrais, toutefois, à l’est du Congo on l’utilise aussi pour créer des objets.
La plante est coupée, séchée au soleil et ensuite, une fois préparée, un tissage minutieux s’effectue, pour confectionner des corbeilles, des nattes, des sets de table....
La réutilisation de ce végétal dans la confection d’objets du quotidien nous met au cœur du thème de cette biennale.
Biographie
So’pagne est une marque née de la créatrice passionnée de wax Diane Leta Ngandu qui s’est lancée dans la création d’accessoires de mode et de décoration en tissu wax. Tous ses produits sont faits main et réalisés dans son atelier de Saint-Etienne.
So’pagne vous fera voyager avec ses magnifiques collections fabriquées dans une belles sélections de tissus, que vous trouverez également à la vente. So’pagne a acquis une certaine réputation grâce aux relations que nous avons développées avec nos clients au fil des années.
Diane vous invite à oser vous sublimer en Wax, ce tissu africain aux motifs joyeux et colorés et aux variations infinies. Réalisé tout en coton, il reçoit sur les deux côtés un cirage qui permet de garder la vivacité des couleurs.
Quand on échange avec Diane, on a l’impression d’être au Congo et de ressentir toute la joie et la chaleur humaine qui émane de ce moment pétillant. On se souvient pourquoi on aime autant voyager, pour la rencontre et la richesse des partages, la découverte d’une culture et d’un univers sans fin.
Vous pouvez trouver des accessoires en Wax sous toutes les couleurs, des sacs de toutes les tailles et parfois même réversibles pour toutes vos envies : des bandeaux, des oreillers, des carnets, du tissu pour créer votre pièce unique et n’en faire qu’à votre tête. Que vous décidiez de porter le sac banane qui est bel et bien de retour ou de vous offrir l’iconique cabas pour la saison estivale à venir, tout est à portée de main et c’est aussi esthétique que pratique pour homme et femme. Des cadeaux originaux et utiles qui donnent le sourire.
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